mercredi 20 mai 2009

y a comme une Etoile dans ma vie

UNE amie, sans qui je ne serais (plus) rien. Une amie qui m'a sortie plus d'une fois de la merde, mais la vraie bonne grosse merde hein! Une amie qui m'aide à voir clair, objective, qui sait poser des mots sur mes problèmes, qui sait me faire voir tout les aspects de mes soucis, parfois pas forcément à mon avantage, et c'est justement ça qui m'aide.

je vais m'adresser directement à toi, puisque je sais bien que tu liras:
Etoile, je l'ai souvent dit en parlant de toi à diverses personnes: pff je trouve plus mes mots.... (lol) (nan mais en vrai je vais pleurer hein!!)(si!!)
je crois qu'en fait, y a rien d'autre à dire que je t'aime, que souvent, t'es ma bouffée d'oxygène quand j'arrive plus à respirer, qu'aujourd'hui, je vois pas comment je pourrais me passer de toi, je crois que j'y arriverais pas. J'aimerais pouvoir te rendre tout ce que tu as pu m'apporter, mais d'un coté, j'aimerais pas, parce que je veux que tout aille bien pour toi, dans ta vie. T'as un mari en or (faut pas le dire trop fort quand meme des fois qu'il se la pète après...), des enfants gentils, un chien super chouette (meme qu'il est gros mais bon, chouette). je sais bien que c'est pas tout rose tout le temps, et heureusement! mais globalement, je te vois bien installée dans ta vie et ça me fait chaud au coeur.
tiens ça me fait chier que tu sois pas un mec dis donc, je crois bien que t'aurais pu etre l'homme de ma vie ;-)
Enfin, je vais arreter parce que tu comprends sinon mon mascara va couler...
je te fais un milliard de bisous.

bon je m'y colle aussi

puisque c'est Etoile qu'a dit, je m'exécute.

si je devais faire ma pub, je dirais... ben à priori, j'en sais rien, j'y ai pas vraiment réfléchi.
un mot qui pourrait me définir, c'est : exubérante . des fois, j'essaye de me regarder de l'extérieur (et c'est pas facile facile hein!) , et je me vois comme quelqu'un qui court tout le temps, qui saute partout, qui parle fort et souvent pour dire des conneries. Bon, ça, c'est en gros ce que je veux qu'on voit de moi. Y a le faux moi et le vrai moi, mais le faux moi est un peu le vrai moi quand meme... le faux moi, il cache le vrai moi, qui n'est accessible que pour ceux que je choisis, parce que je sais qu'ils n'en abuseront pas, qu'ils ne le jugeront pas, et mieux, qu'ils essaieront de le comprendre.
un mot pour définir le vrai moi: à fleur de peau.
ainsi, quand on arrive à passer outre le faux moi qui se nourrit exclusivement de clowns, on commence à apercevoir le vrai.
faut que je trouve une phrase choc pour me vendre, genre une phrase choc quoi!
genre "dans le cochon tout est bon!!" "allez allez, y en aura pas pour tout le monde!!"
bon, je sens que je suis encore passée à coté du truc, j'ai pas bien fait mes devoirs ben tant pis.
je vais me coller à un autre genre d'exercice....

lundi 23 février 2009

6 ans...

Nous voilà le 23 février.
Demain, ça fera 6 ans.
6 ans que mes petites fées sont nées.
Ca veut dire qu'il y a 6 ans, j'étais encore avec mon gros bidon, avec mes poupées qui faisaient la fete dedans.
Il y a 6 ans, j'avais encore cette insouciance qui me caractérisait.
Il y a 6 ans, je croyais encore en la bonté humaine.
Il y a 6 ans, j'aurais jamais cru que le lendemain signerait la fin de tout ça...
Quelque chose s'est définitivement brisé en moi, et quelque chose est apparu.
Quelque chose qui croit plus en rien, quelque chose qui avance, parce qu'il faut.
Je vis, parfois, je survis, avec tout ça.
Quand je vais mal, j'ai qu'à penser à ce drame que j'ai vécu, pour me dire que le pire de ma vie, il est déjà passé.
Croyez vous que mon deuil soit fait?
Pas un jour ne passe sans que je pense très fort à elles. Pas un, depuis 6 ans, et 6 ans, c'est long.
6 ans à me demander comment aurait été ma vie avec elles...
6 ans à étouffer de ce trop plein d'amour que j'ai.
6 ans de colère, de frustration, d'impuissance, à me demander, pourquoi moi... pourquoi elles...
ça me fatigue tout ça, des fois j'ai l'impression d'avoir vécu 200 ans.
Je les aime si fort que ça me brule, elles me manquent si cruellement...
Mes petites princesses, qui dormez là haut, je vous aime du plus profond de mes tripes, et ça fait mal...